Pourquoi le virage vert est-il si important?

17 Mars 2022

Selon l’enquête KPMG Focus Québec 2025, seulement 42 % des entreprises répondantes ont mis en place des objectifs et une politique de développement durable. Cela représente un risque pour qui tarde à décliner de nouvelles pratiques.

Économie verte et croissance circulaire dans un cercle infini d'herbe verte
L’économie verte et circulaire propose des pratiques écoresponsables qui entraine des conséquences bénéfiques dans plusieurs aspects des entreprises

Le virage vert réfère à l’adoption de pratiques écoresponsables.

Ces pratiques peuvent être, par exemple :

  • l’implantation de systèmes d’efficacité énergétique,
  • la gestion des matières résiduelles,
  • la mise en place d’une gouvernance en performance environnementale.

Il est évident que le virage vert est bénéfique pour la planète, mais il comporte aussi des mesures humaines d’inclusion sociale et de bien-être qui sont tout aussi indispensables dans nos réalités d’entreprise avec le déficit actuel de main-d’œuvre.

Ultimement, les approches écoresponsables sont certifiables et représentent aussi des opportunités d’affaires ou de communications, car elles vous permettent de vous différencier dans votre écosystème ou auprès de vos clients.

Voici trois raisons décrivant la pertinence d’une économie verte, circulaire et solidaire :

1. Une économie verte pour la performance et la rentabilité financière : quand écologie rime avec économies

L’amélioration des pratiques écoresponsables augmente la productivité des entreprises, que cela soit en :

  • éliminant le gaspillage,
  • réduisant la consommation d’énergie,
  • appliquant l’entretien préventif des outils de production, grâce à un système de gestion informatisé par exemple.
Croissance durable feuillage vert qui pousse dans un pot
L’amélioration des pratiques écoresponsables augmente la productivité des entreprises et agit aussi sur leur valeur à long terme

La valeur de l’entreprise est maximisée en bénéficiant d’une réduction des pertes et d’une augmentation de revenus, sans mentionner les bénéfices pour les employés.

→ Une bonne pratique suggérée serait d’incorporer l’écofiscalité dans le volet comptable de l’entreprise, afin d’établir des indicateurs de gestion servant aussi d’indicateurs de performance à l’écoresponsabilité et de conscientiser les employés aux enjeux et décisions de l’entreprise.

Des fonds gouvernementaux et des fournisseurs d’énergie proposent de nombreuses subventions allant de 50 % à 75 % des coûts d’étude, pour l’implantation et l’acquisition d’équipements notamment comme les Fonds Ecoleader.

Excellence industrielle Saint-Laurent vous offre un service de première ligne pour vous accompagner dans toutes vos démarches industrielles visant l’excellence environnementale.

2. Une économie circulaire pour une performance opérationnelle et environnementale

La règlementation se resserre autour de la gestion responsable des matières résiduelles à travers la responsabilité élargie des producteurs (REP). De plus en plus de matières font l’objet d’une règlementation et cette gestion intensive augmente les coûts d’opération pour les entreprises n’ayant pas de plan de gestion des matières résiduelles.

En adoptant des pratiques écoresponsables, les entreprises réduisent donc leur vulnérabilité règlementaire et augmentent leur performance opérationnelle.

Au moment où les coûts des matières premières et du transport de marchandises augmentent, l’économie circulaire représente une alternative sécuritaire pour les opérations de l’entreprise : elle vise à s’approvisionner localement avec des matières recyclées et/ou recyclables.

Taux circularite Quebec FR
Représentation complète de la ventilation des matières circulaires et non circulaires qui composent l’écart de circularité du Québec

En effet, plus de 90 % des matières entrées dans notre économie sont vierges et extraites de la nature. D’après le rapport d’indice de circularité, le taux de circularité du Québec est de seulement 3.5 %.

Au-delà du flux de matières premières, ce sont surtout des partenariats symbiotiques entre entreprises qui se mettent ainsi en place et augmentent leur résilience mutuelle. L’économie circulaire c’est aussi la mutualisation des moyens à travers l’échange de machines, le partage de locaux et le prêt de compétence (flux humain).

→ Une bonne résolution serait d’établir une politique de gestion des déchets dans chaque entreprise. En plus de connaitre vos matières et leurs potentiels, cet exercice permet d’identifier des opportunités d’affaires avec d’autres entreprises de votre écosystème.

3. Une économie sociale pour la performance de gouvernance et de partenariats

Parmi les piliers du développement durable, celui du volet social s’intéresse aux impacts sur les parties prenantes et l’interaction de l’entreprise avec les communautés dans lesquelles elle évolue.

Le leadership collaboratif, le leadership responsable et le leadership agile sont des compétences indispensables pour les dirigeants et gestionnaires d’entreprise.

La pénurie de main-d’œuvre, les mouvements migratoires accentués par les changements climatiques, le vieillissement de la population et les attentes des nouvelles générations constituent des changements à prendre en compte dans l’entreprise.

Ces éléments, souvent perçus négativement, représentent pourtant des opportunités par la variété d’expertises et de richesses humaines propres à chaque entreprise.

→ Une bonne résolution serait de suivre une formation LinkedIn sur les approches collaboratives, de la partager avec les collaborateurs et organiser une session d’équipe de dialogue constructif sur la gestion en entreprise. Un animateur-facilitateur pourra vous accompagner dans cette démarche.

Par ailleurs, de nouvelles entreprises sociales de type coopératives répondent à un besoin réel. Constituées de plusieurs membres et visant leur entière satisfaction, ces entreprises associatives constituent des partenaires de choix pour les entreprises en renforçant leur capital social et leurs relations externes. Elles sont innovantes et comparables à des start-ups dont votre entreprise pourra tirer profit.

Les pratiques durables permettent de réduire les coûts d’opération et peuvent générer un nouveau revenu. Elles renforcent le contrôle de gestion en le rendant plus résilient et prévisible. L’écoresponsabilité est donc un investissement rentable pour toutes les entreprises et les associations.

Prenez rendez-vous avec notre commissaire en développement durable Sylvain Foulon, et activez votre plein potentiel écoresponsable:

Inscrivez-vous à la Table de développement durable qui aura lieu le 30 mars prochain pour échanger autour d’enjeux d’écoresponsabilité en entreprise et initier des actions concrètes au sein de votre organisation.

Et si demain, votre entreprise implantait une politique de développement durable?

  1. Elle réduirait ses coûts d’opération après un audit en développement durable incluant un bilan carbone et un bilan énergétique.
  2. Grâce au plan d’action structurant mis en place dans votre entreprise, elle générerait des économies permettant d’augmenter le salaire des employés, tout en les incitant à prendre le virage vert.
  3. Les projections de votre entreprise et ses performances environnementales lui permettront d’accéder à du financement abordable.
  4. En moins de deux ans, votre entreprise aura investi dans une nouvelle ligne de production automatisée grâce aux nombreuses subventions disponibles et l’accompagnement d’Excellence industrielle Saint-Laurent.